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DÉONTOLOGIE

Le massage bien‐être constitue un univers professionnel spécifique. Il ne relève pas du champ du modelage et de l’esthétique tel que défini par le code de la santé publique.  

- Bienveillance et probité  : Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être fait preuve de bienveillance à l’égard de son client et de  probité en toutes circonstances. Dans l’exercice de son art, il·elle prend en considération l’ensemble des  spécificités physiques et psychologiques de son client. 

 

- Non discrimination : Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut refuser de fournir des services à une personne  pour des raisons de race, de sexe, d’orientation sexuelle, d’état civil, d’âge, de religion, de convictions  politiques, d’origine ethnique ou nationale, de condition sociale ou de handicap.  Toutefois, et selon ses choix professionnels et sa formation, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐ être peut se spécialiser dans une pratique ou un public. Cette spécialisation doit être explicite.  Dès lors qu’elle n’autorise pas un niveau satisfaisant d’analyse du besoin et des éventuelles contre‐ indications, la barrière linguistique peut constituer un motif de refus de la prestation.

 

- Formation et champ de compétences :  Pour exercer, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit être titulaire d’une formation d’un  minimum de 300 heures et conforme au référentiel de compétences du métier. Ses titres professionnels  doivent être tenus à la disposition de sa clientèle.  Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être informe son client de la nature de sa formation, de sorte à éviter toute fausse représentation de son niveau de compétences ou de la nature de ses services.  

Si la santé du client l’exige, il·elle lui propose de consulter un professionnel de santé.  Dans l’exercice de ses fonctions, le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être doit tenir compte des  limites de ses aptitudes, de ses connaissances ainsi que des moyens dont il·elle dispose. Il·elle ne doit pas,  notamment, entreprendre des services pour lesquels il·elle n’est pas suffisamment préparé·e ou formé·e. À  ce titre, il·elle est en droit de refuser des services n’entrant pas dans son domaine de compétences. il·elle  peut demander que son client lui produise l’avis favorable ou les recommandations d’un professionnel de  santé.  Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être assure la mise à niveau de ses connaissances par un  recours actif à la formation continue et à la veille professionnelle. 

 

- Confidentialité et secret professionnel : Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être s’engage à respecter son devoir de confidentialité en  tout ce qui concerne les informations obtenues ou confiées par son client. S’agissant des informations  médicales qu’ il·elle a à connaître, ou qui lui sont confiées, il·elle est tenu par le secret professionnel.  Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être organise son cabinet et l’accueil de ses clients de sorte à  ce qu’il soit matériellement possible de respecter la confidentialité et le secret professionnel auxquels il·elle  est tenu. 

- Interdiction des pratiques à caractère médical : Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être veille à ne créer aucune confusion entre la nature de son  activité et toute pratique à caractère médical. Il·elle doit s’abstenir de poser des diagnostics d’ordre médical  ou de commenter les avis et conseils des professionnels de santé. Il·elle ne peut en aucun cas garantir,  directement ou indirectement, la guérison d’une maladie, d’une blessure ou de toute pathologie, ou abuser  de l’inexpérience, de l’ignorance, de la naïveté, de la vulnérabilité ou du mauvais état de santé de son client

- Interdiction des pratiques à caractère sexuel : Le·la masseur·se, praticien·ne en massage bien‐être ne peut en aucun cas proposer des services d’ordre  sexuel ou de nature à créer la confusion entre massage et prestation sexuelle.   

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